Arrêt médicamenteux brutal : attention au sevrage
Pourquoi l’arrêt brutal de médicaments psychotropes perturbe t-il l’organisme à ce point?
L’arrêt médicamenteux brutal a un effet de sevrage. En effet, l’utilisation prolongée de médicaments psychotropes modifie la régulation du cerveau par les neurotransmetteurs. Mais dans un sens bénéfique en règle générale. De fait, le but recherché des médicaments est de se fixer plus ou moins durablement sur les récepteurs spécifiques des cellules nerveuses qui dysfonctionnent. Ce processus permet les effets thérapeutiques du médicament.
Mais en cas d’arrêt brusque, le cerveau n’a pas le temps de retrouver progressivement sa régulation antérieure. Or, c’est nécessaire. Donc, il lui faut un peu de temps et pendant un certain, il présente des signes de dysfonctionnement.
Avec les médicaments psychotropes pris à doses habituelles, ce moment de transition, qui peut durer quelques jours, s’exprime par un malaise plus ou moins intense le plus souvent sans gravité réelle et sans suite. Mais l’arrêt total d’un médicament, au bout de quelques jours et de quelques semaines révèle l’état psychique sous-jacent : amélioré ou encore troublé.
Quand apparaissent les symptômes du sevrage d’un psychotrope ?
Cela dépend globalement de la durée de demi-vie du médicament c’est-à-dire du temps pendant lequel le médicament est efficace sur le psychisme. Mais cela dépend aussi de la régularité des prises, de l’ancienneté de la consommation, de l’importance de chaque prise.
A l’arrêt médicamenteux brutal d’un psychotrope, quels sont les signes d’un sevrage trop rapide ?
- Anxiété, irritabilité, agitation mais aussi agressivité ou tristesse
- Troubles du sommeil voire insomnie totale
- Cauchemars d’apparition immédiate (très caractéristique)
- Impression de sommeil haché et agité voire insomnie d’endormissement et réveils multiples : de ce fait, on peut avoir l’impression de ne pas avoir dormi du tout
- Impressions de « déjà vu », flashes hypermnésiques
- Plus rarement surviennent des hallucinations, des idées délirantes, un sentiment de persécution, une confusion mentale
- Tremblements, vertiges, incoordination motrice, ataxie, pertes d’équilibre, parfois convulsions
- Des troubles qui peuvent paraitre physiques : céphalées, troubles neuro-végétatifs (transpiration, tremblements)
- Troubles sensoriels, anomalies perceptives : odorat troublé, goût bizarre, hypersensibilité, photophobie, troubles kinesthésiques ou paresthésiques
Avec quels produits psychotropes, lors d’un arrêt brutal, les symptômes de sevrage apparaissent-ils ?
Un cas spécial : l’alcool qui n’est pas un médicament mais qui est utilisé par beaucoup de personnes pour calmer leur anxiété, surtout le soir. L’arrêt brutal de la consommation d’alcool régulière et importante peut être risquée. En effet, l’arrêt brutal peut provoquer un état de confusion mentale, le délirium tremens. C’est une urgence médicale. En conséquence, une hospitalisation urgente est nécessaire.
Donc, une décision exécutée brutalement, sans réflexion et sans préparation, avec les meilleures intentions du monde, peut aboutir à des problèmes importants.
L’arrêt de l’alcool, très souhaitable, doit être préparé, réfléchi, programmé, encadré par un médecin.
Avec quels vrais médicaments psychotropes, les symptômes de sevrage peuvent-ils apparaitre? C’est possible avec tous
- les anxiolytiques (benzodiazépines)
- les médicaments opiacés, brusquement stoppés peuvent occasionner un fort malaise.
- les antidépresseurs, plus rarement et de façon moins intense
- les antipsychotiques
En conclusion, il ne faut donc jamais arrêter brusquement un traitement psychotrope.
L’avis de Psyway
- Mieux vaut le réduire progressivement, bien s’observer et être bien encadré par un conseil médical.
- Il n’y a que très rarement urgence à interrompre un traitement psychotrope, sauf allergie, panique ou mauvaise information (parfois par un entourage alarmiste). Prenez un peu de temps.
- Il faut aussi toujours signaler au médecin l’arrêt récent de médicaments psychotropes. Celui-ci pourra alors vous conseiller la reprise du traitement puis sa baisse progressive.
Donc nous recommandons prudence et progressivité, d’autant plus que le traitement est ancien.
Le sevrage peut être accompagné par la prise, provisoire, de médicaments sédatifs.
Il est bon de préparer un arrêt médicamenteux ou sevrage en s’informant
Vous pouvez-vous préparer progressivement un sevrage en comprenant les mécanismes de l’addiction, de leurs effets sur le cerveau et les méthodes pour arrêter progressivement. Sur Addictaid vous trouverez une liste de médecins addictologues.
Sur Psyway.fr
- Somnifères : comment et quand réussir le sevrage ?
- Sevrage d’un antidépresseur : comment et quand commencer ?
- Comment et quand arrêter les anxiolytiques ? Pour un sevrage progressif
- Recommandations importantes sur les médicaments psychotropes
- A propos des médicaments
- Le bilan médicaments
- Appli Stopalcool
Sur d’autres sites
- Réseau Pic ; Le guide d’information : Les médicaments psychotropes
- L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament: Base de donnée pour tous les médicaments
- Pharmacomédicale.org
- Addictaid
Psyway n’a aucun lien d’intérêt avec les laboratoires pharmaceutiques
Psychiatre–Psychanalyste – Ancien responsable d’un service de soins psychiatriques
43 Commentaire
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j’ai arretee brutalement deroxat que je prenais depuis tre longtemps sur avis medical ont ma mise sous effecxor ce fut une catastrophe ont ma remise sous derxat combien de temps pour que j’aille mieux
Bonjour Miquet, ne jamais arrêter brusquement un médicament psychotrope, et surtout pas le Deroxat qui peut donner, dans ce cas, un malaise général et des vertiges, le tout sans gravité mais très pénibles.
Il faut souvent 15 jours pour que l’effet du médicament se fasse à nouveau sentir.
Dans l’avenir, une concertation avec votre médecin et une prudence dans la réduction de la dose sont nécessaires.
Bien cordialement.
Bonjour, j’ai été sous paroxétine pendant 4 mois pour anxièté généralisée mais j’ai dû stopper mon traitement car des idées noires et sensations de brûlures au cerveau et au ventre ont fait que mon médecin m’a demandé de stopper radicalement le traitement ,en 1 semaine(j’étais à 20mg). Cela fait maintenant 3 semaines que j’ai arrêté mais symptômes de sevrage pas faciles du tout et ceci quotidiennement;néanmois je me pose la question est ce symptômes de sevrage ou une rechute avec apparition de nouveau de l’anxièté?Bien cordialemnt et merci d’avance
La question que vous posez est essentielle : les symptômes que vous ressentez sont-ils du au sevrage ou à la reprise des troubles anxieux. Une consultation attentive avec votre médecin est essentiel pour faire la part des choses. Dans tous les cas, il est probable que la reprise d’un traitement psychotrope momentanement sera nécessaire.
Docteur Marc Hayat
Bonjour, je suis sous solian 200 mg depuis 8 ans, j’ai jamais fais attention à la notice du médicament qui dit qu’il est à l’origine des problèmes du foie. maintenant que je sais je souhaite l’arrêter mais d’une façon très lente, si au bout d’un an je me trouve sevré de ce médicament ça sera très bien pour moi. depuis 8 jours je suis passé à 150 mg et je compte passer à 125 mg dans 1, 5 mois, le psy n’est pas encore au courant car le rendez vous c’est dans 10 jours je lui dirai lors de la visite.
ma question c’est quoi la durée du guérison du cerveau, c’est à dire c’est quoi la durée nécessaire pour baisser la dernière dose de 25%.
merci d’avance
Bonjour,
Votre projet de diminuer très lentement le traitement est raisonnable. Votre psychiatre qui vous connait vous conseillera utilement sur le protocole. Cependant, il faut savoir que parfois il est impossible d’arrêter complètement le traitement. Il est alors nécessaire de le continuer à faible dose sans inconvénients pour le cerveau. Il vaut mieux aller bien avec traitement psychotrope à faible dose.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway
Bonjour , j’ai suivi un traitement de paroxetine (20mg) pendant 8 mois pour une anxiété généralisée , au bout d’un mois de traitement plus aucune angoisse , ma psychiatre a donc décidé l’arret progressif du traitement , un demi cachet , puis un demi tous les deux jours pendant 10 jours et un demi tous les trois jours pendant dix jours et plus rien , je ne prend plus rien depuis 4 jours je me sens fatiguée j’ai des palpitations est ce normal ? ça va durer combien de temps? Merci encore
Bonjour,
Le traitement a donc été rapidement efficace puisque au bout d’un mois de prise de paroxetine vous avez été soulagé de votre anxiété généralisée.
C’est après 8 mois, comme on le fait habituellement, de traitement que votre médecin a décidé son arrêt progressif. Cependant cet arrêt a peut-être été trop rapide d’autant qu’il a été efficace pendant 8 mois. Vous pouvez reprendre de la paroxétine à faible dose, un demi cachet par jour pendant 10 jours et diminuer plus progressivement. Vous pouvez aussi prendre un quart de comprimé tous les jours par exemple. Il n’y a pas d’inconvénient à tâtonner pour trouver le bon rythme de diminution d’un traitement psychotrope. Les réactions sont tout a fait individuelles.
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de Psyway
Bonjour, je suis sous Zyprexa depuis 22 ans et j’ai du mal à le diminuer, surtout que les comprimés ne sont pas sécables. Je tente de diminuer de la manière suivante : 9 jours consécutifs je prends le zyprexa puis j’arrête un jour puis je reprends 9 jours etc… dans l’idée de diminuer les intervalles (8 jours-1jour-8 jours etc…). Mais j’ai des crampes, des insomnies, de la nervosité, mon alimentation en souffre et je plaque mes amis à chaque fois que je diminue. Quand je prends la dose normale tout va bien. Mon cerveau est-il incapable de s’autoréguler progressivement ? A quoi ça sert de travailler sur soi si malgré tous nos efforts on ne peut pas diminuer les médocs ? Je précise que je suis suivi.
Bonjour,
L’essentiel est que vous alliez bien. Et si cela est le cas avec la prise régulière de Zyprexa continuez comme cela. Il n’est pas forcément obligatoire d’arrêter de prendre des psychotropes lorsqu’ils s’avèrent nécessaires à maintenir un équilibre. Considérez que comme les diabétiques qui ont besoin de prendre de l’insuline vous avez besoin pour allez bien de prendre du Zyprexa surtout si vous n’avez pas d’effet secondaire. Quant au travail que vous faite sur vous il n’a pas pour seul objectif de diminuer votre traitement médicamenteux, il participe surement à votre équilibre.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe psyway
Bonjour, jai pris de la quetiapine et du zolen pendant un mois puis jai arrêté parce que jai eu de l’anxiété et de l’hyperactivité. Alors j’ai subi l’insomnie totale ainsi que crampes dans l’estomac vomissements et diarrhée. J’avais toujours très froid, j ai souffert le martyre pendant 2mois. Je ne dormais pas du tout au point que jai perdu 12 kilos et j’ai eu des envies d’en finir avec cette souffrance et des envies suicidaires… J’ai vu un autre psy et depuis 2 jours je prends du seresta et du polar, ca me fait dormir. J’ai peur de devoir en prendre toute ma vie. es ce que je pourrai enlever les somnifères un jour ou bien la quiétapine a détruit mon cerveau? est ce que cest reversible?
Bonjour, ne vous inquiétez pas inutilement. La Quetiapine par exemple est éliminée de votre organisme en quelques jours. Il en est de même, avec quelques variations, pour tous les médicaments du psychisme. En aucune façon vous ne pouvez avoir d’effets négatifs irréversibles.
Votre psychiatre actuel vous prescrit un traitement plus simple, c’est bien. Suivez-le et dites-lui quels sont les effets secondaires que vous ressentez si c’est le cas.
Merci de votre contribution. La rédaction
Bonjour. Je suis actuellement sous Quétiapine, 700 mg pour hypomanie. Mais je suis par principe contre les médicaments. Comment puis-je m’en sevrer SVP ?
Bonjour,
On peut comprendre votre réaction : il vaut mieux être en bonne santé et ne pas avoir à prendre de médicament.
Cependant, nous pensons que dans certains cas, il vaut mieux prendre un traitement adapté et aller mieux, vivre mieux pour que, à terme, les choses s’améliorent. La souffrance aggrave souvent la maladie.
La qétiapine est un excellent médicament, il est très puissant. Peut-être que la dose que vous prenez est trop importante. On pourrait aussi l’associer à un thymorégulateur ce qui permettrait de réduire sa posologie. On peut aussi l’associer à un anxiolytique.
Comme vous le voyez, la prescription de psychotropes est est très complexe. c’est la raison pour laquelle on ne peut que vous conseiller de vous adresser à votre psychiatre traitant. C’est lui qui saura vous conseiller utilement. Dans tous les cas, il ne faut pas arrêter brusquement un traitement psychotrope.
Pour l’équipe de psyway
Docteur Marc Hayat
Bonjour
J ai arrêter mon traitement abilify 10 et effexor 225 il y a une semaine je le prenais depuis 5 ans. Et marre de la prise de poid phénoménale, de mon esprit embrumé des difficultés d apprentissage etc …
Ce soir je le paye cher !!! Vertige, nausée, douleur thoracique, sueurs froide, recrudescence d idées noires qui me questionne sur le besoin d aller encombrer les urgences afin de passer la nuit en vie … mon médecin traitant ne me répond pas, le 15 va me rire au nez je suis dans l’impasse
Arrivée au urgences 23h30, l Infirmiere d acceuil même demande ma raison de venue devant 6 personnes aucun respect de la confidentialité au urgence du Chu de Grenoble, je rentre brève explication puis contantes et enfin attente, un jeune insultant le personnel et soigné quasi immédiatement pour éviter les tensions et moi je moisis seul sur ma chaise. 2h30 du matin aucun soignant n est venu me voir. Je prend le choix de quitter le service. L Infirmiere ne le souhaite pas le médecin elle s en contre fou justifiant des cas plus grave. Et me revoilà à nouveau seul face à mes peurs et mes angoisses. J ai pris soins d envoyer un mail à mon médecin traitant sur ma situation psychologique chaotique qu elle lira peut être lundi en attendant ….
Bonjour
J ai arrêté mon abilify 10 et effexor 225mg il y a une semaine. Marre d avoir pris tant de poid, marre de devoir prendre des médicaments tout les soirs, les regards des pharmaciens à mes renouvellement d ordonnance et surtout cette difficulté à suivre mes cours et devoirs.
Mon psychiatre est à 700km et les séances serve juste au renouvellement d ordonnance.
Actuellement j ai des vertiges phénoménaux, des sueurs froides, je suis triste, je reste couché et ne veux voir personne. Je suis également à fleur de peau et les idées noires reviennent. Quand çela va t il s estomper?
Bonjour,
En effet, les troubles que vous décrivez correspondent assez bien à un arrêt brutal du traitement médicamenteux.
La prescription de médicament est un des éléments, le plus souvent indispensable, d’un traitement en psychiatrie. Mais, celui-ci doit être accompagné d’entretiens suffisamment fréquents et réguliers pendant lesquels votre médecin vous prodigue des conseils, adapte et modifie sa prescription en fonction de votre état. Une psychothérapie est souvent utile pour vous aider à mieux comprendre et à mieux gérer votre maladie. Vous dites que votre psychiatre est à 700 kms de votre domicile et que les consultations ne servent qu’à renouveler la prescription de médicaments. Cela n’est probablement pas suffisant. Il est nécessaire que vous soyez suivi de façon plus soutenue. Si vous êtes géographiquement très isolé et loin de tout centre de soins, beaucoup de médecins assurent aujourd’hui un télé-suivi avec des consultations par téléphone ou par visioconférence en alternance avec des consultations en présentiel.
Quant à votre témoignage de consultation d’urgence à l’Hôpital, bien sûr on ne peut qu’être choqué par ce que vous décrivez. Cependant, beaucoup de nos confrères et tous les soignants racontent les conditions déplorables dans lesquelles ils travaillent. Ils ne sont pas toujours aussi disponibles qu’ils le souhaiteraient. En attendant de voir un médecin, il serait utile que vous repreniez votre traitement médicamenteux, peut-être à dose plus faible, pour être soulagé de vos angoisses.
Docteur Marc Hayat,
Pour l’équipe psyway
Merci de votre réponse, je suis retourné aux urgences le dimanche matin ou j ai réussi à voir un super psychiatre qui m’a prescrit tercian et Effexor ainsi qu une orientation dans un centre multidisciplinaire adapté. Le tercian fait vraiment beaucoup de bien pour pouvoir fermé l œil la nuit
Merci pour votre eclairage sur ce sujet sensible qu’est l’arrêt d’un traitement psy.
Bon courage Messieurs
Bonjour j’ai un traitement de diazepam 5mg pendant 7jours pour un sevrage alcool j’ai arrêter en diminuant la dose tout c’est bien passer mais une semaine plus tard j’ai repris 1 cachet le matin et 1 le soir dois-je diminuer la dose ou je peux arrêter directement
… et puis-je prendre un diazepam 5mg de tant en temp en cas de crise d anxiété ?
Bonjour,
Vous avez bien fait de reprendre un peu de diazépam pour passer un cap difficile après votre sevrage, quand vous vous sentiez à nouveau anxieux. Il n’est pas non plus nocif que vous preniez de temps en temps 5mg de diazépam. Cependant, soyez attentif, en particulier si les moments d’angoisse reviennent ou que des hauts et des bas ont tendance à s’installer. N’hésitez pas à parler de tout cela à votre médecin ou à votre psychiatre, pour faire le point de temps en temps, et trouver le cas échéant ce qui peut vous permettre de négocier tout cela à plus long terme.
Pour l’équipe Psyway, Dr Gauthier
Bonjour, j’étais sous Alprazolam 0,25 pendant 3 mois suite à des insomnies. Cela m’a bien aidé à dormir mais une fois le traitement arrêté, des angoisses et une anxiété que je n’avais jamais connu sont apparues, je ne dormais quasiment plus, énormément de déprime également. Alors qu’avant de prendre Alprazolam tout allai très bien (si ce n’est mes insomnies, mais je n’étais pas du tout anxieuse ni déprimée). Le plus dur du sevrage a duré 2 semaines mais maintenant cela fait 3 mois et je me sens toujours très anxieuse du matin au soir, douleurs au ventre incessantes et beaucoup de tristesse. Ma question est de savoir s’il est possible que ce traitement – et son arrêt – ait pu me rendre anxieuse/dépressive au lieu de m’aider ?
En effet, il est possible que l’arrêt de ce traitement ait révélé une anxiété généralisée que le traitement par l’Alprazolam a masqué. Un traitement par anti-dépresseur sur durée suffisamment longue (de plusieurs mois) avec un arrêt très progressif serait plus indiqué que la reprise de l’Alprazolam.
Cordialement,
Docteur Marc Hayat pour l’équipe de psyway
Bonjour j’ai stoppé mon traitement au bout de 12 mois je me sens hyper bien je viens de me rendre compte que je n’avais aucune maladie on m’a mis sous loxapac par erreur médicale jeune suis pas du tout malade
Bonjour,
On comprend que vous soyez heureux de vous sentir bien après l’arrêt de votre médicament. Cependant, soyez vigilant. En effet, les médecins cherchent toujours à prescrire le moins de médicaments possibles, et il nous est difficile de penser que ce type de traitement vous a été prescrit par erreur, pour rien. Nous vous conseillons d’aller parler de votre arrêt de traitement avec le médecin qui vous l’a prescrit, rediscuter avec lui des raisons de la prescription. C’est le moment, surtout si en ce moment vous vous sentez bien. IL faut être vigilant, car l’action du loxapac se prolonge quelque temps après l’arrêt du traitement. Aussi, de toute façon, nous vous conseillons d’être très attentif dans les semaines et les mois qui viennent : insomnie? mauvaise humeur? sensations anormales?, etc? Si quelque chose vient vous indiquer que votre bien être actuel est un peu moins bon, n’hésitez pas à reconsulter en urgence les médecins qui vous connaissent.
Dr Gauthier, pour l’équipe Psyway
J’ai arrêté de prendre les anciens
J ai arrêté très BRUZ
Bonjour j’ai arrêté brutalement le lysanxia je prenais régulièrement depuis quelques années prescrit par mon psychiatre et cela suite à une dépression. Premier ne sait pas même pas vous pouvez y avoir une réaction de mon cerveau
Chère Madame
Votre message est incomplet. Voulez-vous reformuler votre question?
Bonjour après 8 mois de non prise du loxapac j’ai retrouvé mon calme ça a été dur au début : nausées maux de ventre irritabilité angoisse cela a disparu au bout de plusieurs mois qu’en pensez-vous?
Bonjour, j’ai l’impression que vous avez éprouvé au début de l’arrêt do loxapac des symptômes de sevrage médicamenteux tels qu’ils sont décrits dans l’article du site que vous avez consulté. Puis dans les mois qui ont suivi, cela s’est peut-être mélangé à des symptômes d’angoisse plus personnelle. En effet, en principe, la totalité du médicament que vous avez pris est éliminée au bout de trois ou quatre mois. Cela semble fini. Vous devez vous sentir soulagé(e). Cependant, nous vous conseillons de restez vigilant(e), en consultant régulièrement votre médecin ou psychiatre, car les symptômes d’angoisse peuvent se reproduire, parfois de façon très progressive, ou seulement marquée par des symptômes légers. Dans ce cas, il ne faudrait pas tarder à reprendre un traitement qui vous avait fait du bien.
Bonjour. Je suis actuellement sous Quétiapine, 700 mg pour hypomanie. Mais je suis par nature contre l’industrie des médicaments. Comment dois-je faire pour m’en sevrer le plus prudemment possible ?
Bonjour,
Je vous remercie pour votre éclairage sur un sujet qui méritait d’être traité.
Effectivement, le sevrage brutal est tout à fait déconseillé. J’en ai fait l’expérience récemment. Seules des insomnies plus marquées sont apparues. À la reprise du traitement que je prends depuis 15 ans déjà, j’ai remarqué beaucoup d’effets secondaires désagréables et incompatibles avec mon besoin d’apaisement, de sérénité.
J’espère que la psychiatre comprendra ma situation lors de la prochaine consultation.
Bonne année 2021 et bonne santé !
Bonsoir après 10 jours de sevrage en toute de loxapine je me sens bien mieux je l’ai fait sans en avoir parlé à mon psychiatre et ce bien et normal bonne année 2021
Bonjour,
Pouvez-vous me dire comment avez vous fait pour diminuer la loxapine? J’aimerais bien arrêter car je me sens comme un robot plus aucune émotions…
La loxapine existe en solution buvable qui peut donc être diminuée très progressivement. Mais attention il faut que votre état psychique le permette vraiment sans risque de rechute.
Et seul votre médecin pourra vous dire. Il n’est pas impossible qu’une petite diminution vous fasse retrouver plus d’émotions.
Ceci n’est pas une prescription mais une simple indication.
Cordialement
Bonjour j’ai prit des anxiolytique au mois de septembre et j’ai arrêter brutalement depuis je me sens plus bien dans mon corps je n’arrive plus du tout à dormir, mon corps craque de partout je n’ai plus de sensation j’ai vu pleinsde médecins qu’il mon dis que j’étais en bonne santé je n’arrive plus à rien faire si vous pouviez m’aider svp merci.
Bonjour Madame, il est possible qu’en fait, dès le mois de septembre, vous vous soyez trouvée dans un état dépressif ou anxio-dépressif.
Les anxiolytiques ont pu vous soulager un moment mais à l’arrêt, vous vous trouvez confrontée à la dépression. Lorsque vous dites que vous n’avez plus de sensations et que vous n’arrivez plus à rien faire, c’est très évocateur.
Il faut donc à nouveau solliciter les médecins, éventuellement un psychiatre si c’est faisable, pour mieux préciser votre état et envisager les mesures, certainement médicamenteuses à prévoir. Votre traitement est adapté, vous pourrez dans quelques semaines vous sentir beaucoup mieux.
Ceci n’est pas une consultation médicale mais un simple conseil.
Bien cordialement
bonjour j’ai aréter la loxapine lentement et j’ai des nausé maux de ventre le corp qui me grate l’angoisse apres 8 jours de non prise resulat tout ça a disparu sauf l’angoisse quand cellci va disparaitre
Les symptômes qui ont disparu progressivement sont liés à des manifestations du sevrage. C’est terminé, c’est bien.
Par contre votre angoisse qui persiste ou qui revient a une cause. Mais laquelle? Il vaut mieux en parler franchement à votre médecin. Peut-être pourra-t-il en trouver avec vous la cause réelle et soulager votre souffrance par la compréhension et par un autre traitement moins lourd?
J’ai arrêter mon traitement psychiatrique qui était très lourd brutalement j’en n’est parler à ma psychiatre qui n’était pas d’accord elle a même voulu me re faire hospitaliser … Maintenant j’ai des symptômes je ne dort pratiquement pas je ne trouve pas le sommeil et ne dort pas profondément je somnol je suis triste je me sans mauche j’ai plein de bouton qui on apparue je ne veux plus voir mais amis car je me sens l’aide n’arrive plus a communiquer je bloque je reste toute la journée chez moi deven la télé se qui arrange pas les chose ni mon sommeil sa fait déjà 3mois que j’ai arrêter mon traitement il ni a pas d’amélioration mais je suis contre les médicaments psycatrique car il rende mou me font baver trambler et m’ensuque donc dans les deux cas je suis mal je suis rentré a l’hôpital car on ma mi un médicament dans mon verre et j’ai mal délirer mais avent sa j’étais très bien maintenant je suis mal j’ai une question avec le temp es que je re deviendrez normal ?
Bonjour, à notre avis, il n’est jamais bon d’arrêter brutalement un traitement comme nous essayons de le dire dans l’article.
Très souvent il s’agit d’une question de doses et de choix du médicament. Mais dans ce que vous nous dites, votre insomnie est préoccupante et au moins sur ce plan une aide en médicaments pourrait vous permettre de vous sentir mieux. Et de discuter avec votre psychiatre…
Si un climat de coopération ss’instaure, vous pourrez plus facilement parler avec votre psychiatre de l’existence et de l’avenir de vos troubles. Ressaisissez-vous et coopérez. La rédaction
Bonjour , j’ai suivi un traitement pendant 4 mois à base de 500mg de depakine chrono et 5mg d’haldol que le psychiatre a diminué au fur et à mesure des mois . Cependant au bout du 4 eme mois j’ai arrêté tout d’un coup car je ne supportais plus les effets des médicaments (absence d’emotions ) et je me suis aussi rendu compte que ma réflexion avait changé, que mon cerveau etait au ralenti. En ce moment cela fait 1 mois que j’ai tout arrêté et ma situation ne s’est toujours pas amélioré : je n’arrive pas à communiquer convenablement je n’arrive pas à développer mes idées quand je parle et je me demande si je pourrais revenir comme avant . Pourriez vous m’apporter une reponse svp
Il est difficile de vous répondre car il faudrait savoir pourquoi votre psychiatre vous a prescrit ce traitement qui, a priori, est traitement qu’il est habituel de prescrire dans certaines situations. Votre psychiatre avait bien prévu de diminuer ce traitement de façon progressive comme il se doit. Si vous avez arrêté votre traitement brutalement sans avoir son avis, il faudrait soit le revoir soit consulter un autre psychiatre pour que l’ensemble du problème soit ré-envisagé avec la perspective de vous prescrire un traitement qui vous conviendrait mieux.
Pour l’équipe de psyway
Docteur Marc Hayat