Pour une personne schizophrène, ses relations à sa famille sont de la plus grande importance dans la mesure où sa famille devient son univers relationnel exclusif.
Ainsi, les relations sont parfois très conflictuelles, colorées d’agressivité et d’intrusivité. En effet, les besoins relationnels et l’angoisse du patient sont souvent intenses.
D’autres fois ou à d’autres moments, la relation est très étroite ; elle est dite symbiotique, les protagonistes semblant constituer un ensemble indissociable qui se coupe d’autrui.
D’autres fois, la relation est paradoxale quand les pensées et les individualités s’imbriquent ou se mélangent, deviennent contradictoires, ou encore que les sentiments et intentions de chacun deviennent incompréhensibles.
Mais avec le temps et dans le cadre du traitement, les membres de la famille peuvent trouver une bonne distance mutuelle. Ainsi, la personnalité de chacun se développer sans porter ombrage à l’autre.