Vide intérieur – Schizophrénie COP 13 – 6
Dans la schizophrénie, il existe un vide intérieur, un repli sur soi et sur sa pensée. L’échange est difficile.
Le vécu communiqué par le patient peut se montrer banal, lointain ou marqué par le flou et l’indécision. La personne semble « détachée ».
Le dialogue est déroutant et nécessite un effort de compréhension de la part de l’interlocuteur
0
Eléments ou moments de présence d’une vie fantasmatique, onirique ou privée
Moments de liberté associative
Capable d’une activité créatrice
Peut lire un roman
Peut regarder une émission de télévision
Capable d’humour
1
Caractère factuel du récit
Flou, indécision
Banalisation extrême du vécu
Impression de pauvreté du discours
Propos et thématique répétitifs
Détachement
Absence de véritable dialogue
Rationalisme morbide
Pensée hyper-rationnelle ou froide
Difficulté de l’examinateur à s’intéresser à l’entretien
2
Relâchement marqué des associations, diffluence
Pas de contact avec le monde interne
Procédés auto-calmants
Absence de discours ou discours incompréhensible
Indifférence
Catatonie, sidération, stupeur
Stéréotypies motrices ou langagières.
Cris
Forte activité questionnante du psychiatre dans l’entretien
S’engager, se rencontrer :
Se documenter sur les schizophrénies :
Pour les familles :
Cet item était nommé : «Désinvestissement du monde interne » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011
Psychiatre–Psychanalyste – Ancien responsable d’un service de soins psychiatriques