Un test d'évaluation sur les états psychotiques : la COP 13

La COP 13 (Clinique Organisée des Psychoses) est une méthode de description et d’évaluation clinique des états psychotiques et schizophréniques.

Elle rassemble les apports de la psychiatrie classique, de la psychanalyse et de la psychiatrie de secteur.

À quel besoin répond la COP 13 ?

Dans un moment de difficulté pour une équipe de soins, c’est le moment de faire un point complet sur la situation clinique d’un patient.

Ainsi, on peut mieux repérer l’évolution d’un patient porteur de troubles psychotiques sévères ou de schizophrénie.

Par conséquent, on pourra mieux anticiper les effets d’une décision thérapeutique envisagée (sortie, passage dans une autre unité de soins, etc.)

À quel moment utiliser la COP 13 ?

Une réunion de travail exceptionnelle d’environ 1h30 est programmée par l’équipe de soins (médecins, infirmiers, aide-soignants, ergothérapeutes).

D’abord, un ou deux soignants reprennent, comme ils s’en souviennent, sans dossier, les histoires entremêlées du patient et de ses soins. Puis, il faut répondre, en équipe, aux questions que pose chaque groupe d’items présenté ci-dessous.

Aussi, un diaporama sera utile à l’équipe pendant la cotation.

Les apports de la COP 13 :

Mieux connaître le patient, dans tous les aspects de sa vie,

Mais aussi enrichir les possibilités de traitement,

Suivre les progrès du patient,

Enfin, modifier le dispositif de soins si besoin.

Comment utiliser la COP 13 ?

L’ouvrage Evaluer les psychoses avec la Cop 13 a été publié en 2011 aux Editions Dunod en 2011.

Auteurs : Dr Victor Souffir – Dr Serge Gauthier – Dr Bernard Odier, psychiatres responsables d’institutions au sein de l’Association de Santé Mentale du 13e arrondissement de Paris.

Vous pouvez proposer une auto-évaluation à vos patient-e-s, la COP-Usagers : elle leur permet de répondre par eux-mêmes aux questions que pose la COP-13.

1 - SIGNES D'AGRESSIVITÉ ET D'AUTODESTRUCTION

1 – VIOLENCES CONTRE LA FAMILLE

La violence et l’hostilité contre la famille sont très fréquentes dans les schizophrénies.

L’agressivité, l’hostilité sous différentes formes, la tyrannie psychologique, les menaces voire les violences s’exercent à l’égard des proches alors qu’ils sont le principal soutien dans la vie du patient.

Mais cette agressivité peut aussi se déplacer et se manifester à l’égard des soignants qui prennent le relais des parents, lors des hospitalisations.

Ainsi, il s’agit d’un indice important dans l’évolution d’un état schizophrénique. Très forte au début, cette hostilité s’atténue avec les soins.

1

  • Pas d’attaque manifeste ou ajustement de l’entourage

2

  • Attitude méprisante
  • Exigences excessives
  • Tyrannie
  • Hostilité
  • Faire le mort (pas signe de vie à la famille)
  • Souffrance de l’entourage
  • Inanisation – disqualification des autres

3

  • Menace
  • Fait peur
  • Violence contre l’objet étayant ou son substitut (parent battu, soignant battu)
  • Tendance au passage à l’acte sexuel
  • Démission ou rejet de l’entourage
  • Nécessité absolue d’une protection par l’éloignement
  • Impose l’intervention d’instances extérieures

Cet item était nommé : « Attaque de l’objet d’étayage  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

2 – VIOLENCE CONTRE SOI

La négligence corporelle et vestimentaire, le manque d’hygiène, le défaut d’intérêt pour sa santé et de soin pour son propre corps, sont fréquents dans les états psychotiques et dans la schizophrénie.

Au plus fort, et dans les moments de crise, peuvent survenir des automutilations mais aussi une tentative de suicide.

C’est comme si des forces destructrice libérées dans le psychisme attaquaient le corps propre du sujet voire attentaient à sa vie.

Notons que cette grande difficulté s’améliore avec les soins mais elle s’efface rarement tout à fait.

Elle doit être prise en compte dans l’évaluation de l’état d’un patient par une équipe de soins.

1

  • Soin personnel suffisant
  • Pas d’observation particulière

2

  • Absence d’hygiène, négligence
  • Méconnaissance d’une pathologie somatique
  • Pas de traitement médicamenteux spontané : grattage mycose…
  • Maltraite son corps
  • Mauvaise denture
  • Consommation excessive (alcool, tabac, cannabis, café, aliments)
  • Indifférence anormale aux éventuels effets secondaires des neuroleptiques

3

  • Conduites à risques (alimentaire, sexuelle, etc.)
  • Propension aux accidents
  • Potomanie grave
  • Conduites toxicomaniaques ou alcoolisations
  • Tentative de suicide, en particulier par un geste bizarre ou horrible
  • Automutilations majeures

Cet item était nommé : « Attaque du corps propre » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Relation au corps et santé psychique

3 – NÉGLIGENCE DU DOMICILE

L’état du logement d’un patient est souvent une grande préoccupation pour la famille et les équipes soignantes.

Souvent, il y a des plaintes du voisinage. La négligence dans la propreté et l’organisation du logement sont des facteurs d’isolement et de désinsertion.

Aussi, la famille est souvent mise à contribution par des visites régulières qui sont indispensables.

En l’absence de famille, une aide extérieure est souvent indispensable.

1

  • Silencieuse ou restant dans la sphère privée

2

  • Lieu de vie désanimé
  • Nécessitant une action régulatrice de l’entourage ou des soignants

3

  • Incapacité à habiter paisiblement
  • Activité nocturne gênante
  • Plaintes ou réactions du voisinage
  • Entassement d’objets et de détritus
  • Saccage de l’habitation
  • Se fait parasiter de façon dangereuse
  • Tendance à la clochardisation

Cet item était nommé : « Attaque du lieu de vie » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

4 – PERTE D’ARGENT

Les pertes d’argent peuvent devenir inquiétantes. Le patient n’a plus la capacité à gérer son argent et à préserver les moyens de son autonomie matérielle.

Ainsi, on observe une destruction inconsciente des ressources sous la forme du gaspillage d’argent dans des achats futiles, dans des pertes répétées.

De plus, le patient peut négliger les démarches sociales qui pourraient constituer une aide importante.

Par conséquent, cette situation peut mener momentanément ou durablement à une mesure de protection des biens.

1

  • Pas d’altération apparente des conditions matérielles d’existence
  • Pas de nécessité d’une mesure de protection
  • Si besoin d’une aide à gérer, elle est bien acceptée

2

  • Manque de prévoyance,
  • Gaspillage
  • Abandon de ressources
  • Nécessité d’une mesure légale de protection

3

  • Démunition active
  • Inefficacité des mesures légales de protection

Cet item était nommé : « Attaque des conditions matérielles » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

2 - CHANGEMENTS DE LA PERSONNALITÉ

5 – REPLI SUR SOI

Le changement de la personnalité dans une schizophrénie se manifeste par une modification des intérêts habituels du sujet. Souvent, un repli sur soi-même, une indifférence apparente, mais aussi, un isolement social et affectif : le désintérêt est plus ou moins étendu.

Par conséquent, les liens sociaux habituels se distendent. L’activité se réduit.

Cette attitude peut être expliquée par un délire à bas bruit ou des hallucinations qui aspirent l’attention du patient.

Souvent, le retrait est  banalisé sous couvert de fatigue ou de  dépression. Il peut aussi être masqué par des prises de toxiques ou des rationalisations floues.

1

  • Baisse d’efficience
  • Léger retrait
  • Troubles de l’attention
  • Contact lointain

2

  • Détachement
  • Perte de contact
  • Manque de consistance et de continuité des investissements sublimatoires
  • Désinvestissement récent d’une activité
  • Désintérêt dans la sphère sociale -  appauvrissement social et relationnel

3

  • Disparition de pans entiers d’activité ou d’investissement relationnel ou intellectuel
  • Rupture dans la sphère des personnes proches
  • Apragmatisme
  • Dévitalisation du monde extérieur
  • Autisme

Cet item était nommé : « Retrait du monde extérieur » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Les structures de soins psychiatriques

6 – VIDE INTÉRIEUR

Dans la schizophrénie, il existe un vide intérieur, un repli sur soi et sur sa pensée. En conséquence, l’échange est difficile.

Le vécu communiqué par le patient peut se montrer banal, lointain ou encore marqué par le flou et l’indécision. La personne semble « détachée ».

Souvent, le dialogue est déroutant et nécessite un effort de compréhension de la part de l’interlocuteur

1

  • Eléments ou moments de présence d’une vie fantasmatique, onirique ou privée
  • Moments de liberté associative
  • Capable d’une activité créatrice
  • Peut lire un roman
  • Peut regarder une émission de télévision
  • Capable d’humour

2

  • Caractère factuel du récit
  • Flou, indécision
  • Banalisation extrême du vécu
  • Impression de pauvreté du discours
  • Propos et thématique répétitifs
  • Détachement
  • Absence de véritable dialogue
  • Rationalisme morbide
  • Pensée hyper-rationnelle ou froide
  • Difficulté de l’examinateur à s’intéresser à l’entretien

3

  • Relâchement marqué des associations, diffluence
  • Pas de contact avec le monde interne
  • Procédés auto-calmants
  • Absence de discours ou discours incompréhensible
  • Indifférence
  • Catatonie, sidération, stupeur
  • Stéréotypies motrices ou langagières.
  • Cris
  • Forte activité questionnante du psychiatre dans l’entretien

Cet item était nommé : «Désinvestissement du monde interne » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

7 – ALTÉRATION DE LA PERCEPTION DE SOI

La perception de soi peut être troublée dans la schizophrénie.

Un hyper-investissement chargé d’inquiétude peut se focaliser sur le corps et son fonctionnement.

Mais aussi sur l’identité, l’histoire personnelle ou les origines.

La personne peut mal évaluer son importance vis-à-vis d’autrui. Les troubles du caractère sont fréquents.

Ainsi, la reconnaissance du trouble est plus ou moins présente et elle peut être changeante.

1

  • Sensibilité à l’intérêt de l’interlocuteur
  • Suscite un plaisir dans l’échange
  • Peut communiquer ou faire partager ses centres d’intérêts
  • Se reconnaît malade
  • Inscription dans la temporalité
  • Investissement tempéré de soi –même

2

  • Traits caractériels
  • Orgueil
  • Égocentrisme
  • Soi grandiose
  • Sensitivité
  • Ruminations permanentes sur soi-même
  • Hypochondrie
  • Dysmorphophobie isolée
  • Doute identitaire (sexualité – origines)
  • Personnage singulier
  • Confabulation, mythomanie

3

  • Position d’autosuffisance (déni de la dépendance)
  • Temps figé
  • Omnipotence
  • Délire de grandeur,
  • Mégalomanie ou micromanie
  • Identité délirante
  • Transitivisme
  • Cœnestopathies délirantes
  • Hyperinvestissement du discours, de la pensée, des rêves qui paraissent sans valeur communicative
  • Hermétisme

Cet item était nommé : « Troubles de l’investissement de soi  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

8 – HALLUCINATIONS ET DÉLIRES

Hallucinations et délire sont souvent présents dans les schizophrénies. Souvent chargées de persécution, les hallucinations sont isolées ou envahissantes.

Le plus souvent auditives, critiques, malveillantes et angoissantes, elles s’intègrent au vécu délirant persécutif qui isole le sujet.

L’hallucination négative : des pans plus moins étendus de la réalité courante semblent ne plus exister ou ne plus être perçus (rues désertes, silence étrange, perte de sensations ou de pensée)

1

  • Absence de délire et d’hallucination

2

  • Hallucinations isolées
  • Interprétations délirantes
  • Intuitions délirantes ou Infiltration délirante concernant des évènements non déniés

 

  • Hallucination négative : le malade affirme que des objets manquent ou disparaissent

 

  • Activité délirante en secteur n’interdisant pas une adaptation relative à la réalité
  • Peut échanger sur le vécu délirant

3

  • Hyperesthésie persécutive
  • Envahissement persécutif
  • Activité hallucinatoire continue
  • Néoréalité, délire autistique
  • Déni extensif de la réalité

 

  • Hallucination négative
  • Absence de perception d’une part de la réalité
  • Semble traverser l’espace comme s’il ne percevait pas des éléments significatifs de la réalité

 

  • Délire dont l’ investissement passionnel, empêche tout échange avec autrui.
  • Adhésion inébranlable ou passionnée cherchant à entraîner la conviction d’autrui.

Cet item était nommé : « Hallucinations et délire  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

9 – ALTÉRATION DE LA RELATION AUX AUTRES

Des changements dans la relation au monde extérieur, aux personnes proches peuvent survenir après une ou des crises schizophréniques.

Cependant, les modalités relationnelles sont variées selon les personnes. Souvent, les relations s’organisent progressivement par l’intermédiaire du groupe soignant ou familial.

La « présence » de la personne peut être irrégulière, variable, lointaine ou au contraire s’exprimer dans un « collage » à autrui.

Le plus important est que ces aménagements relationnels doivent être respectés car ils représentent une solution momentanée pour retrouver son équilibre psychique.

1

  • Capacités présentes de façon autonome Eléments de vie sociale
  • Activité culturelle ou artistique
  • Capacité à se faire des amis ou à vivre en couple
  • Possibilité d’une vie professionnelle y compris en milieu protégé

2

  • Investissements par l’intermédiaire d’un groupe dans un milieu aménagé
  • Contact peu différencié
  • Présence impersonnelle, anonymat
  • Contacts en pointillé
  • Relation fétichisée
  • Collage à un objet
  • Objet ustensile
  • Investissement d’un double, discontinu ou furtif
  • Relation sadomasochique
  • Emprise sur autrui
  • Tendance érotomaniaque

3

  • Restriction du périmètre de vie
  • Besoin d’immuabilité
  • Restriction extrême ou absence de la vie sociale
  • Besoin de repousser autrui: négativisme
  • Refus de l’investissement par autrui
  • Activités autistiques
  • Agitation motrice et verbale subintrante éprouvante
  • Harcèlement érotomaniaque

Cet item était nommé : « Investissement du monde extérieur » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

3 - STABILITÉ ET CONSCIENCE DU TROUBLE

10 – PERTURBATIONS DANS LA FAMILLE

La communication et les interactions familiales sont souvent troublées dans la schizophrénie. Conscientes ou inconscientes, sur l’actuel ou sur le passé, les perturbations portent sur :

les paroles, le discours, la façon de raconter les faits, de comprendre les choses, mais aussi sur les comportements : tensions, menaces voire violence, zizanie, les échanges concrets de la vie quotidienne: repas, argent, hygiène, sont compliqués.

De plus, la dépendance mutuelle ou symbiose est souvent forte, et le déni des troubles plus ou moins partagé.

Les propos peuvent être paradoxaux. La différenciation des personnes peut se brouiller.

1

  • Niveau apparemment faible d’interaction perturbatrice

2

  • Dépendance matérialisée et non déniée
  • Persistance de liens autour de la nourriture, de l’argent et du linge
  • Symbiose apparemment calme
  • Conflit contenu

3

  • Ne se déplace qu’avec un parent
  • Situation incestueuse (ex : dort avec un parent)
  • Interactions confusionnantes
  • Dépendance déniée
  • Lien symbiotique occulte et/ou symbiose bruyante
  • Paradoxalité des échanges
  • Zizanie systématique
  • Nécessité absolue de protection par l’éloignement
  • Déni partagé des troubles
  • Pathologie induite ou délire à deux

Cet item était nommé : « Troubles majeurs des interactions familiales » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

11 – DIFFICULTÉ À ÊTRE SEUL, AUTONOMIE

Au début de l’âge adulte, la séparation avec la famille doit s’organiser progressivement. Mais c’est une étape difficile dans la schizophrénie, tant est grande la difficulté d’aller vers l’autonomie psychique et matérielle.

En conséquence, les troubles peuvent éclore dans cette période de séparation : angoisse, dépression, crise psychotique, rechutes à répétition, tentatives de suicide..

Mais le processus de séparation et donc d’individuation peut être facilité à travers les soins avec parfois la répétition des mêmes symptômes.

1

  • Séparation aménagée durable
  • Possibilité d’une relation extérieure à la famille
  • Milieu soignant en position de tiers

2

  • Velléités de séparation
  • Milieu soignant vécu comme double ou rival des parents
  • Accepte ou supporte une diffraction/répartition/partage/décondensation de ses besoins de dépendance
  • Efficacité de la tutelle

3

  • Pas de séparation possible
  • Puérilisme affectif
  • Réaction psychopathologique à la séparation (dépression grave, marasme, BDA, TS, crises clastiques, accident
  • psychosomatique).
  • Déni de la dépendance et tendance à la totalisation de la dépendance .

 

  • Milieu soignant disqualifié ou « au service » de la symbiose

Cet item était nommé : « Capacités d’autonomisation  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

12 – CRISES RÉCENTES

La stabilité de l’état psychique du patient permet de proposer de nouveaux aménagements de vie.

Quand a eu lieu dans les 6 derniers mois une crise en rupture franche avec l’état clinique antérieur, cette « crise disruptive » interrompt un palier de stabilisation.

Le plus souvent, il peut s’agir d’une recrudescence hallucinatoire et délirante, d’une bouffée délirante, d’une dépression grave, d’une tentative de suicide, d’une impulsion grave,

obligeant alors à une modification importante du traitement.

1

  • Absence de crise disruptive récente : stabilité du tableau clinique
  • Variations symptomatiques ou relationnelles sans que cela oblige à des modifications notables du traitement

2

  • Présence d’une crise disruptive récente (moins de 6 mois)

3

  • Crises fréquentes
    (plusieurs dans l’année) ou subintrantes

Cet item était nommé : « Crises disruptives » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

13 – SENSIBILITÉ AUX CHANGEMENTS

Un changement dans le traitement ou le cadre de vie d’une personne schizophrène peut entrainer des troubles importants.

Ainsi, l’équipe thérapeutique peut envisager un changement à moyen terme.

Mais la prudence et la progressivité dans les changements sont nécessaires.

Notons que des modifications du traitement médicamenteux peuvent être utiles.

1

  • Le patient peut instaurer ou accepter des modifications du cadre de vie, du traitement médicamenteux

2

  • Les thérapeutes peuvent envisager un changement à moyen terme.
  • L’état clinique impose une progressivité dans les changements
  • Un changement agi ou subi est possible au prix d’une crise et/ou d’une modification du traitement

3

  • Équilibre constamment instable où insaisissable
  • Ne supporte aucun changement des conditions de vie
  • Besoin d’immuabilité
  • En cas de changement : crises psychiques itératives, désorganisation somatique, tentative de suicide

Cet item était nommé : « Sensibilité de l’équilibre au changement » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

14 – DEGRÉ DE CONSCIENCE DU TROUBLE

La prise de conscience des troubles, leur acceptation par la personne schizophrène sont un élément positif de l’évolution.

Elle conditionne aussi l’observance du traitement (médicaments, consultation régulière, fréquentation d’une institution) de même que la qualité du rapport à l’équipe soignante.

Elle peut être variable selon les moments où être remplacée par des affirmations délirantes.

Alors, la reconnaissance des troubles peut mener le malade à reconsidérer ses projets de vie. Elle peut aussi permettre de faire évoluer le traitement.

Mais quand le déni des troubles reste inébranlable, les mesures thérapeutiques  doivent être imposées.

Alors, le patient peut rester énergiquement hostile aux soins.

1

  • Reconnaissance de modes de pensée pathologiques
  • Reconnaissance de la difficulté des projets de vie.
  • Reconnaissance des difficultés des autres patients
  • Relation positive au soin.
  • Acceptation de l’état de patient
  • Abord individuel possible voire psychothérapeutique.

2

  • Vécu de perplexité, de marasme, de détresse, impression clinique d’effondrement
  • Entretien de projets déréels
  • Besoin de soutien seulement implicite.
  • Conscience inégale ou variable des troubles
  • Relation + ou – bonne au soin
  • Fréquence de l’abord institutionnel : équipe de secteur, Hôpital de Jour, hospitalisation libre

3

  • Déni massif des troubles
  • Méconnaissance des actes
  • Incapacité à s’identifier à autrui
  • Relation hostile aux soins ou refus des soins
  • Traitement en hôpital psychiatrique
  • Éventuellement en sortie sous contrainte

Cet item était nommé : « Rapport du sujet au trouble ou à la maladie » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

15 – DÉPRESSION OU EXCITATION

Une dépression et/ou des épisodes d’excitation sont fréquents chez les personnes schizophrènes  à certains moment de leur évolution.

Dysphorie, plainte douloureuse, démoralisation, pensées pénibles, angoisse du vide, de l’anéantissement, sentiment vif d’échec ou de perte des capacités sont alors souvent présents.

Aussi, la survenue d’un état mélancolique ou d’épisodes d’excitation de type maniaque ne sont pas rares.

C’est pourquoi ces épisodes peuvent nécessiter un traitement spécifique, antidépresseur ou thymorégulateur.

1

  • Variations dans les limites de la normale
  • Peut éprouver de la tristesse

 

  • Traitement antidépresseur ou anti-maniaque non envisagé

2

  • Syndrome dépressif
  • Dysphorie
  • Vécu douloureux
  • Hypomanie, surexcitation

 

  • Un traitement antidépresseur ou anti-maniaque se discute ou est efficace

3

  • Phases d’excitation et / ou de dépression
  • Thème mélancolique

 

  • Un traitement thymorégulateur est clairement indiqué

Cet item était nommé : « Troubles de l’humeur  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

16 – AMÉLIORATION OU NOUVEAUX SYMPTÔMES

Dans l’évolution d’une schizophrénie, on peut observer l’apparition de nouveaux symptômes moins graves, d’allure névrotique (phobies, obsessions, rituels, traits de caractère hystériques).

On peut les comprendre comme liés à une réduction des angoisses psychotiques.

Mais on peut aussi observer des troubles des conduites alimentaires ou des comportements pseudo-psychopathiques.

1

  • Oui principalement

2

  • Oui parmi d’autres

3

  • Absence

Cet item était nommé : « Symptômes non psychotiques  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

17 – INTENSITÉ DE L’ANGOISSE

L’angoisse peut être directement perçue ou s’exprimer par de l’agitation, des cris, des réactions agressives, des exigences tyranniques, des automutilations..

Mais l’angoisse peut être plus discrète, reconnue par le sujet qui cherche à la contrôler par un médicament mais aussi par une présence rassurante, une activité qui le calme.

Au début, l’angoisse est envahissante, incoercible accompagnée de prises importantes d’alcool ou de cannabis. Par conséquent, peuvent survenir des gestes hétéro-agressifs ou auto-agressifs.

1

  • Absence d’angoisse
  • Anxiété circonstancielle reconnue par le sujet qui cherche à la contrôler (en prenant un médicament ou en parlant avec quelqu’un ou par une activité motrice)

2

  • Moments de débordement par l’angoisse, jugulés par une exigence d’entretiens fréquents, des prises répétées de médicaments
  • Angoisse masquée par des troubles du caractère, des exigences diverses, des plaintes somatiques
  • Angoisse masquée par des prises modérées d’alcool ou de toxiques

3

  • Angoisse envahissante, mal contrôlée par les médicaments
  • Demande intrusive de réassurance, adhésivité à autrui
  • Angoisse pouvant paraître entretenue ou utilisée par le sujet
  • Prises massives d’alcool
  • État d’agitation anxieuse, angoisse incoercible
  • Automutilation (pour se calmer)

Cet item était nommé : « Angoisse » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Une angoisse psychotique

Angoisse et anxiété 

L’angoisse dans le blog de Lana 

4 - ASPECTS DE LA VIE QUOTIDIENNE

18 – GESTION DU BUDGET

La gestion du budget, des ressources et de l’argent dont la personne schizophrène dispose est un bon indice d’équilibre psychique.

En effet, gérer correctement ses ressources de quelque provenance qu’elle soient,  y compris les ressources de la solidarité publique comme une Allocation aux Adultes Handicapés est un puissant levier d’émancipation et d’indépendance.

Cependant, une aide familiale discrète est fréquente. Mais la perte du rapport à la réalité peut entraîner une prodigalité, une insouciance voir une dilapidation masochiste qui peuvent rendre indispensable une mesure de protection.

1

  • Gestion correcte sans intervention extérieure

2

  • Aide familiale ou publique bien utilisée

3

  • Curatelle simple. Ne s’en sortirait pas tout seul

4

  • Curatelle renforcée. Tutelle officielle ou officieuse

Cet item était nommé : «Budget – Rapport à l’argent » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Les droits sociaux

L’Allocation aux Adultes Handicapés 

Quelles ressources financières ? 

Maison Départementale des Personnes Handicapées 

19 – MODE D’HÉBERGEMENT

La capacité d’habiter paisiblement dans un logement sécure est particulièrement problématique chez les personnes souffrant de schizophrénie.

Aussi, le lieu de vie est souvent en désordre, peu entretenu, mal défendu, encombré de choses inutiles. Le patient ne se sent pas bien chez lui ou au contraire y vit enfermé. Ou encore, il se sent exposé à des influences extérieures persécutantes qui l’angoissent et le poussent parfois au passage à l’acte. C’est pourquoi, il est important pour les équipes de proposer des modalités graduées de logement dans l’organisation des soins.

1

  • Habite réellement et sans dommage un lieu de vie personnel (propriété ou location)

2

  • Participe, cohabite
  • Appartement associatif

3

  • Logé par ses proches
  • Foyer.
  • Placement familial
  • Appartement thérapeutique
  • Ne paye pas de loyer

4

  • Vit à l’hôpital

Cet item était nommé : « Hébergement » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Notre sélection de sites psy et médico-sociaux

20 – ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE

La personne schizophrène peut-elle occuper un poste rémunéré ou un emploi protégé ?

En effet, le travail est un enjeu important pendant ou après une période de troubles psychiques. Par conséquent, c’est un indice d’autonomie et de stabilisation : de nouvelles forces sont disponibles pour une activité sociale. C’est pourquoi, les possibilités de travail réel mais encadré, dans les ESAT, Ateliers thérapeutiques et Ateliers protégés sont pour beaucoup un facteur d’équilibre, de satisfaction et un signe de rétablissement.

1

  • Emploi en milieu ordinaire

2

  • Atelier protégé
  • Emploi protégé
  • ESAT
  • Situation aménagée

3

  • Atelier thérapeutique

4

  • Incapacité
  • Invalidité
  • Inapte à un travail productif

5

  • Chômage

Cet item était nommé : « Travail rémunéré » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Le travail

21 – MÉNAGE ET NOURRITURE

Comment le sujet schizophrène fait-il  face, avec ou sans aide, aux nécessités de sa vie domestique et de son entretien personnel (nourriture et ménage) ?

De fait, c’est un élément toujours présent dans le suivi au long cours d’un patient. C’est pourquoi l’évaluation  de cette capacité, le degré d’aide discrète ou massive qu’il faut apporter, en famille ou en structure de soins doivent être une préoccupation continue.

1

  • Rien à signaler
  • Répartition des tâches

2

  • Soutien de l’entourage
  • Aide ménagère
  • Auxiliaire de vie

3

  • Démission active
  • Suppléance extérieure

4

  • Impossible ou refus
  • Recours à l’institution

Cet item était nommé : « Vie domestique » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

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22 – CAPACITÉ AUX LOISIRS

La possibilité d’avoir des loisirs, de se distraire de ses préoccupations est le signe d’une liberté intérieure nouvellement conquise.

Ainsi, lire à nouveau ou encore regarder un film, sont le signe d’une énergie interne libérée des contraintes pathologiques. Ce plaisir peut aussi être partagé avec les autres. C’est pourquoi la participation à des activités d’ergothérapie, à un club thérapeutique, à une association, à un Groupe d’Entraide Mutuelle sont un atout précieux dans le rétablissement.

1

  • Lit des romans

2

  • Loisirs associatifs
  • Club sociothérapique
  • Loisirs accompagnés

3

  • Loisirs organisés par la psychiatrie

4

  • Absence de loisirs ou refus

Cet item était nommé : « Loisirs » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

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5 - RELATION PATIENT - FAMILLE - SOIGNANTS

23 – RELATION DU PATIENT À SA FAMILLE

Pour une personne schizophrène, ses relations à sa famille sont de la plus grande importance dans la mesure où sa famille devient son univers relationnel exclusif.

Ainsi, les relations sont parfois très conflictuelles, colorées d’agressivité et d’intrusivité. En effet, les besoins relationnels et l’angoisse du patient sont souvent intenses.

D’autres fois ou à d’autres moments, la relation est très étroite ; elle est dite symbiotique, les protagonistes semblant constituer un ensemble indissociable qui se coupe d’autrui.

D’autres fois, la relation est paradoxale quand les pensées et les individualités s’imbriquent ou se mélangent, deviennent contradictoires,  ou encore que les sentiments et intentions de chacun deviennent incompréhensibles.

Mais avec le temps et dans le cadre du traitement, les membres de la famille peuvent trouver une bonne distance mutuelle. Ainsi, la personnalité de chacun se développer sans porter ombrage à l’autre.

1

  • Intrusion tyrannique

2

  • Recherche de symbiose – Collage

3

  • Paradoxalité

4

  • Mise à distance défensive

5

  • Bonne distance apparente

6

  • Différenciation – Personnation

7

  •  Impossible à préciser

Cet item était nommé : « Caractéristiques de la relation entre le patient et sa famille  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

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24 – RELATION DE LA FAMILLE AU PATIENT

La famille de la personne schizophrène répond, s’adapte et selon les cas, s’implique plus ou moins dans l’évolution des difficultés du patient.

Il arrive qu’on perçoive une participation inconsciente du psychisme des parents, les troubles étant alors entretenus par les besoins inconscients d’un membre de la famille.

Mais parfois la famille se protège voire s’éloigne lorsque les souffrances et les tensions sont trop fortes ou quand elles durent trop longtemps sans s’améliorer.

1

  • Intrusion tyrannique

2

  • Recherche de symbiose – Collage

3

  • Paradoxalité

4

  • Mise à distance défensive

5

  • Bonne distance apparente

6

  • Différenciation – Personnation

7

  •  Impossible à préciser

Cet item était nommé : « Caractéristiques de la relation de la famille au patient  » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

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25 – RELATION DE LA FAMILLE AUX SOINS

La relation de la famille au dispositif de soins est importante pour le développement et l’évolution du traitement.

Ainsi, la confiance mutuelle, la collaboration, la valeur accordée aux efforts de chacun contribuent à l’alliance thérapeutique.

Mais la famille peut aussi être présente sans participation forte ou être réservée sur les méthodes et les résultats.

Cependant, d’autres fois, la famille s’exprime peu, ne participe pas aux soins, voire se méfie et dénigre les soins.

1

La famille contribue à l’évolution positive du traitement

  • Synergie
  • Contribution positive au traitement
  • Attitude mesurée

2

La famille permet que le traitement se poursuive et reconnait la pathologie

  • Délégation
  • Soumission
  • Acceptation forcée – résignation
  • Indifférence – Éloignement

3

Relation destructrice au traitement

  • Idéalisation – Démission
  • Disqualification – Manipulation
  • Intrusion Désorganisation  Persécution

Cet item était nommé : « Relation entre la famille et le dispositif de soins » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

26 – RELATION DU PATIENT AUX SOINS

Le patient schizophrène peut participer au traitement d’emblée mais souvent plus progressivement. Ainsi, il peut aussi le subir sans pour autant le refuser.

Parfois, il peut ne l’accepter que contraint et chercher à le fuir dès qu’il en a la possibilité.

Le plus souvent, l’acceptation est progressive mais les soins peuvent être récusés pendant longtemps. Ceci aboutit à des hospitalisations sous contrainte. Le déni des troubles, l’angoisse du rapport au monde soignant vécu comme étranger voire persécutant sont à l’origine de ces positions.

Aussi l’alliance thérapeutique est souvent une conquête, un progrès dans le traitement.

1

Alliance thérapeutique

  • Pas de déni de la maladie
  • Relative liberté du thérapeute (parler, interpréter, demander à voir l’entourage, penser)

2

Traitement subi

  • Soumission rapportée à un clivage du moi

Ambiguïté du déni de la maladie.Coexistence d’une acceptation passive du traitement et d’un fond plus ou moins perceptible de retrait, d’ hostilité ou de disqualification.

Idéalisation du thérapeute (illusions / désillusions)

  • Déni énoncé de la maladie

Le traitement est reçu en même temps qu’il est vécu comme persécuteur et récusé.

3

  • Perversification
  • Paradoxalité
  • Avidité
  • Emprise
  • Demande intarissable de soins toujours disqualifiés.
  • Collage aux intervenants
  • Agrippement à l’espace thérapeutique
  • Tyrannie
  • Familiarité imposée

4

Refus du traitement – Contrainte

  • Rupture précoce

Thérapeute accusé d’être le  prolongement de la famille.

Atteinte intolérable du narcissisme

Réaction disproportionnée aux neuroleptiques

  • Refus omnipotent

Besoin absolu de la présence soignante non reconnue

Position d’irresponsabilité totale

Claustration

Récusation de l’identité soignante

  • Rupture récurrente du traitement

Interruption du traitement prenant la valeur d’un désir de rechute

Cet item était nommé : « Loisirs » dans l’ouvrage Évaluer les psychoses avec la Cop 13 – Une Clinique Organisée des Psychoses – Éditions Dunod – 2011

Voir aussi dans Psyway :

Les sorties

Les GEM

Bibliographie

La COP-13 a été présentée et commentée dans plusieurs ouvrages :

  • Souffir V., Chambrier J., Deyon D., Azoulay J., Gauthier S. (1996): L’appareil de soins, une voie de recherche pour des psychanalystes dans le traitement des psychoses, Revue Française de Psychanalyse, T. LX, N° 2, P.U.F., Paris, p.439-463.
  • Souffir V., Gauthier S., Odier B., Evaluer la relation aux autres avec la COP13 in Santé Mentale – Schizophrénie et relation à l’autre, décembre 2013
  • Souffir V., Gauthier S., Odier B, Revue Française de Psychanalyse juillet 2014 – N°3, Dossier Recherche
  • Souffir V., Gauthier S., Odier B., La COP 13, Structure et fonctionnement, Pour la rechercheoctobre 2016

La Cop 13 propose des formations :

Le cycle de formation comprend une introduction théorique sur sa construction, une présentation approfondie des différents items et une ou deux cotations de patients.

Ces cotations s’effectuent à partir du récit des membres présents de l’équipe de soins, sans préparation aucune, sans consultation du dossier. Chacun découvre des aspects du patient qu’il n’avait pas perçus, rectifie ses idées ou ses projets pour le patient en soins.

Les sessions durent une journée.

Formation à Paris à l’Association de Santé Mentale du 13e arrondissement (ASM 13).

Inscription en individuel ou pour plusieurs membres d’une équipe.

Contacter Mme Rat pour voir les conditions et disponibilité de l’équipe de formateurs : marie.rat@asm13.org

Lieu : Psy13, 11 rue Albert Bayet, 75013 Paris.

Téléphone : 01 40 77 43 90

S’engager, se rencontrer :

Collectif schizophrénie

Blog schizo

Fnapsy

Se documenter sur les schizophrénies :

Ma schizophrénie

La réponse du psy 

Pour les familles :

L’Unafam 

Profamille

Schizo-oui